Anecdotes
BS 19 Avril 84: Une voix venue du ciel
L'évangéliste Spurgeon, invité à prêcher au "Palais de cristal" de Londres voulut s'assurer que sa voix serait assez forte pour cette immense salle. Il décida d'y faire un essai. Du haut de l'estrade il prononça à voix forte cette citation de l'Ecriture : " Cette parole est certaine et digne de toute acceptation, que le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs " (1 Timothée 1, 15). Il répéta le même verset, cette fois sans forcer la voix. L'expérience était satisfaisante et il rentra chez lui rassuré.
Vingt-cinq ans plus tard, un homme très malade demandait a voir Spurgeon. Celui-ci se rendit sans délai à son chevet et lui demanda :
"Etes-vous prêt à affronter la mort ? — Oui, Dieu merci, répondit le mourant — Cela me réjouit, mais racontez-moi comment vous avez trouvé le salut de votre âme ? — D'une manière extraordinaire : Etant plombier, j'eus une réparation à faire il y a vingt-cinq ans, sous la coupole du Palais de cristal. En ce temps-là, je vivais sans Dieu. Tout à coup, j'entendis à deux reprises une voix comme venant du ciel : "Cette parole est certaine et digne de toute acceptation que le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs". Ces mots atteignirent ma conscience et mon cœur avec une force telle que le jour même, je me tournai vers le Seigneur Jésus."

BS 18 Avril 85: Catherine
Catherine vit dans une petite ferme qui comporte quelques terres, des prés, un vignoble. C'est une femme menue mais encore vaillante malgré ses 75 ans. Un sourire cordial illumine son visage couvert de rides, et ses yeux ont le reflet de sa profonde vie intérieure. Catherine ne se sent jamais seule parce qu'elle a un Ami fidèle qui lui a si souvent donné des preuves de sa bonté; elle répète toujours qu'elle ne pourra jamais douter de la bonté du Seigneur.
Cependant une seule fois sa confiance vacilla. Tout allait très bien depuis deux ans : récoltes excellentes, pas un animal malade; une prospérité réellement extraordinaire ! Elle se mit alors à penser : " Dieu m'a oubliée ! Il ne s'occupe plus de moi ! " Bien que le grenier regorgeât de grains elle était triste. Mais au début du printemps ses deux meilleures vaches moururent. Quelle perte ! Eh bien, Catherine ne pleura pas; elle joignit les deux mains et s'écria: " Maintenant Dieu pense à moi, je sais qu'il va m'aider ! Merci Seigneur ! " Il y eut ,cette année-là de fortes gelées, la grêle; mais à ses voisins consternés par les intempéries qui les touchaient également, elle répétait : " Notre Père prendra soin de nous. Il ne nous a jamais abandonnés ! " C'est ainsi que dans ce petit village brilla une lumière pour le Seigneur. Les difficultés surmontées par la foi avaient, bien mieux que la prospérité, donné à cette femme l'occasion de rendre témoignage à la puissance de son Dieu.

BS 29 et 30 Avril 87: Le crime d'être croyant
" Cela se passait en 1948 dans un pays de l'Est. J'avais huit ans. Un jour ma mère m'avait envoyé faire une course. En rentrant à la maison, je restai figé sur le seuil : mon père, ma mère, ma grand-mère, mes deux sœurs, mon petit frère étaient assis sur des chaises le long du mur. Au milieu de la pièce, un individu était en train de fouiller dans un coffre, un revolver à la main. A côté de lui deux hommes tout aussi menaçants. Me montrant du doigt une chaise vide, l'homme armé m'ordonna : " Assieds-toi ".
J'obéis tout en regardant mes parents. Ils restaient immobiles, l'air anxieux Je n'osai poser aucune question et je me tins également très tranquille.
Les hommes fouillèrent toute la maison et entassèrent, à côté du coffre, tous les livres, fascicules et manuscrits qui leur paraissaient douteux. Notre bible était parmi ces ouvrages.
Et cette montagne de livres grandissait au fur et à mesure de leurs recherches. Finalement, ils mirent tout dans un sac et dirent à mon père: " Dites au revoir à votre famille et suivez-nous.
— Est-ce que nous ne pouvons pas prier ensemble une dernière fois ? demanda mon père d'une voix tremblante. — Non, faites seulement vos adieux. — Mais ce sera notre seul adieu. — Je veux bien, mais seulement deux minutes ".
Nous tombâmes à genoux et commençâmes à prier. Ma mère pleurait.
Je ne comprenais absolument pas ce qui se passait. Pourquoi ces hommes voulaient-ils emmener mon père ? Nous étions encore à genoux lorsque nous fûmes violemment interrompus : " Allez, allez cela suffit. Venez ". Mon père acheva la prière, nous embrassa et fut emmené. Nous restâmes seuls. On m'expliqua que mon père avait été arrêté parce qu'il était croyant. Nous n'allions peut-être plus jamais le revoir.
Le jugement eut lieu quelques mois plus tard. Ma mère et moi, ainsi que d'autres membres de notre famille, nous dûmes rester devant la porte de la salle où mon père fut condamné. Quand elle s'ouvrit nous apprîmes le verdict : condamné à mort.
Nous restions là, atterrés, lorsque nous vîmes mon père conduit par des policiers vers une voiture en stationnement. Il passa près de nous calmement, nous jetant un regard plein de tendresse. Je le suivis des yeux, ne sachant pas encore à ce moment-là que nos regards se croisaient pour la dernière fois sur la terre.
Plus tard, nous apprîmes que sa peine avait été commuée en 25 ans de travaux forcés; toutefois mon père ne revint jamais.
Mais le Seigneur a fait germer la semence dans le cœur de ses enfants. Mon père est mort en témoignant pour Jésus Christ, et moi qui suis encore en vie, j'aimerais achever avec l'aide de Dieu ce qu'il n'a pas eu le temps de faire."

BS 17 Avril 85: Du fruit en vie éternelle (Jean 4, 36)
En 1978 au Zimbabwé (I'ancienne Rhodésie) il se passa une affreuse tragédie: neuf missionnaires avec leurs enfants furent tués par des partisans. Mais récemment une famille au service de Dieu en Afrique du Sud nous a donné connaissance des fruits qui ont été produits par ce terrible événement.
Le chef des partisans, un homme qui était surnommé"Démon de la guerre", et avec lui neuf autres membres du groupe initial de dix sept bandits, sont maintenant élèves à l'Ecole Biblique au Zimbabwé !
Le fait saisissant qui a impressionné ces bandits est celui-ci: au moment même ou le massacre commenca, les missionnaires se mirent à prier, non pour eux-mêmes, mais pour les tueurs. Ceux-ci trouvèrent ce fait incroyable et leur vies en furent transformées !
Quant aux neuf missionnaires, ils étaient les disciples de Celui qui a dit:
"Aimez vos ennemis; faites du bien à ceux qui vous haissent; bénissez ceux qui vous maudissent; priez pour ceux qui vous font du tort. A celui qui te frappe sur une joue, présente aussi l'autre; et si quelqu'un t'ôte ton manteau, ne l'empêche pas de prendre aussi ta tunique. Donne à tout homme qui te demande, et à celui qui t'ôte ce qui t'appartient, ne le redemande pas. Et comme vous voulez que les hommes vous fassent, vous aussi faites-leur de même"(Luc 6, 27-31).
Celui qui parlait ainsi a parfaitement illustré lui-même les principes qu'il énoncait. Cloué sur la croix par ses bourreaux, sa première parole est une prière pour eux:"Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font"(Luc 23, 34).

BS 7 Avril 89: En quête d'un trésor
Un indigène de l'Angola, paralysé des jambes, apprit un jour que des blancs s'étaient fixés à 250 Km de là, non pas dans l'intention de faire la chasse au gros gibier, ni pour recueillir de l'ivoire, mais dans le but de parler du vrai Dieu. Quelques hommes de son village leur avaient rendu visite; ils racontaient ce qu'ils avaient entendu, si bien que l'infirme fut pris d'un ardent désir d'en apprendre plus long. Mais comment aller jusque là-bas? Le pauvre homme ne pouvait se déplacer qu'en se traînant sur les genoux.
Une fois pourvu de tous les renseignements utiles, il se mit en route, portant sur son dos son maigre bagage et surtout son arc et ses flèches, pour abattre le gibier dont il se nourrirait.
Il avancait bien lentement pendant la journée contournant des marécages, et le soir, s'il ne se trouvait pas dans un village, il s'étendait sur un lit de feuilles sèches, entouré d'un grand cercle de feu qu'il allumait pour éloigner les fauves.
Il lui fallut nombre de semaines pour arriver à destination, mais là il trouva un accueil chaleureux. Le serviteur de Dieu qui le reçut déclara:"Je me sens bien petit devant cet homme".Ce dernier entendit parler de l'amour du Christ pour les pécheurs. Il accepta le salut et fut baptisé. On lui facilita le retour dans son village, et là il annonça autour de lui la bonne nouvelle du salut en Jésus Christ.

BS 5 Avril 86: La mine inondée
Parmi ses camarades de la mine, René faisait contraste par sa conduite et ses paroles. Ils le prenaient pour un faible, se moquant de lui et n'acceptant pas de le voir introduire Dieu dans sa vie de tous les jours."Laisse ta religion, c'est bon pour les femmes", était leur refrain.
Le jour de l'accident, René était au fond du puits travaillant près de l'ascenseur quand un bruit d'eau de plus en plus fort lui fit comprendre la situation. La mine était inondée. Fallait-il vite remonter et laisser périr ses compagnons qui n'étaient pas prêts à rencontrer Dieu? Un jeune manœuvre était là. Sans hésiter, René le poussa dans la cabine en lui disant:"Va vite dire que nous cherchons un refuge au fond de la galerie de droite". Puis il courut rejoindre les hommes de son équipe et les avertit du danger en les invitant à le suivre avec leurs pics. Il creusa avec eux une chambre élevée où ils se réfugièrent en attendant le secours.
Ce n'est que cinq jours plus tard que l'on put atteindre les rescapés. Plusieurs d'entre eux avaient été touchés par l'attitude de ce jeune homme, sa confiance totale en Jésus Christ son oubli de soi durant ces jours d'attente angoissée, et acceptèrent le salut par la foi. ''Je croyais que la religion était tout juste bonne pour les faibles, dit l'un d'eux, mais si la Bible peut conduire un timide à risquer sa vie pour nous parler du Sauveur, c'est qu'elle est vraiment le livre de Dieu."

BS 2 Avril 86: Du yoga à l'évangile
Armand s'était lancé dans l'étude des sciences psychiques. Son temps libre, il le passait à étudier l'astrologie et à pratiquer le karaté. Mais plus il cherchait, plus il se sentait entraîné par un courant qu'il n'arrivait pas à maîtriser. Il essaya d'exprimer ses sentiments à travers la musique, la peinture, la poésie, mais ne connut que la déception. Il partit alors vers l'lnde pour y chercher la paix; il n'y trouva que la misère. Rentré en France, il s'adonna à la pratique du yoga. Pendant les années qui suivirent, il aspirait à une vie pure et droite sans jamais y parvenir.
C'est alors qu'il découvrit la Bible. ll la lut d'un bout à l'autre. De cette première lecture il ne retira aucun profit. Il la relut en entier et peu à peu elle devint pour lui une parole vivante."Je commençais à comprendre, dit-il, que Dieu cherche les hommes, mais qu'entre lui et eux se dresse un obstacle: le péché'' .
Il décida de retourner en Inde avec sa femme et leur enfant, à Pondichéry, là où l'un des Yogis les plus influents de notre époque a fondé sa propre école."Mais quelque chose avait changé en moi dit-il, c'était comme si le yoga ne me concernait plus. Je restais insatisfait. Tout dans le yoga est personnel, égocentrique et l'on cherche à faire de l'homme un surhomme". Il fallait abandonner cette voie, revenir en Europe, et surtout revenir à la Bible. C'est ce qu'ils firent, trouvant alors la paix et la sérénité tant cherchées, en Jésus qui seul pouvait les leur donner.

BS 1 Avril 87: L'homme qui fuyait Dieu
"Je ne peux pas supporter cela plus longtemps. Si tu continues à me parler de Dieu, je laisse mon travail et je m'en vais bien loin", disait Paul à sa mère. Et elle de lui répondre: "Tant que je vivrai, je te parlerai de Jésus et je parlerai de toi à Jésus ".
Le cœur gros, car il aimait sa mère, Paul s'en va. Un ami lui trouve rapidement un emploi de chauffeur. Au cours de son premier voyage avec son patron celui-ci à brûle-pourpoint, lui demande:
"Dites-moi, savez-vous où vous passerez l'éternité ?" Si la foudre était tombée à ses pieds, Paul n'aurait pas ressenti un plus grand choc.
Comment se dit-il, je fuis ma mère et ... Dieu me poursuit jusqu'ici !" Le chauffeur ne sait que répondre. Le voilà forcé d'entendre à nouveau ces mots mille fois répétés: les péchés et le jugement, le sacrifice de Christ et le pardon. Le désarroi gagne son esprit. Heureusement le voyage prend fin.
Mais lorsque Paul est seul, I'angoisse le saisit. Il se voit perdu, retrouve en pensée des expressions de sa mère: tous ont péché mais tous peuvent être justifiés gratuitement par la grâce de Dieu, par la foi au sacrifice de Jésus. Son cœur s'ouvre à l'amour de Dieu et il reçoit le pardon divin. Il a bientôt la joie d'écrire à sa mère: "Dieu m'a cherché jusqu'ici. Il m'a trouvé. Il m'a sauvé ".

BS 2O Juin 88: Es-tu prête ?
Annie venait ce matin-là de recevoir une affreuse nouvelle. Un sympathique jeune homme, faisant partie du groupe d'amis avec lesquels elle avait passé la soirée précédente, s'était tué sur la route en rentrant chez lui. Annie restait là, bouleversée, à côté du téléphone. Quel destin, quelle brutalité ! Elle revoyait ce garçon, hier soir encore si joyeux, si plein de vie et d'intelligence, qui ce matin avait cessé de vivre. La fragilité de l existence lui apparaissait soudain et, du même coup, sa solennité. Et dire qu'elle aurait pu se trouver avec lui dans la voiture.
Un appel sous sa fenêtre la fit sursauter: "Annie, es-tu prête ?" C'était la voix familière d'une collègue de bureau qui, chaque matin, passait dans sa rue et avec laquelle elle faisait généralement le reste du chemin.
"Non, je ne suis pas prête, ne m'attends pas ce matin ".
Mais pourquoi la question banale prenait-elle aujourd'hui pour elle un sens nouveau et précis: " Es-tu prête, Annie ? " Il lui semblait que c'était quelqu'un d'autre qui la lui posait, et elle savait trop bien ce qu'il lui fallait répondre: " Non, je ne suis pas prête, pas prête à mourir, pas prête à rencontrer Dieu ". Clairement lui apparaissait sa misère morale, le vide de son existence, le sort terrible qui serait le sien si elle venait à mourir, elle aussi, sans y être préparée.
Elle se prépara. Le chemin du salut lui fut montré. Elle trouva en Jésus Christ un Sauveur parfait et reçut de lui le pardon et la paix avec Dieu. Et vous, êtes-vous prêt?

BS 28 et 29 Mars 83:Transformation
Vous n'auriez pas trouvé bien recommandable la maison des Cruz à Porto-Rico: Le père gagnait sa vie dans le spiritisme et la sorcellerie, la mère travaillait avec lui comme médium et dix huit enfants vivaient là à leur fantaisie. Nicky était le plus terrible de tous. A quinze ans il s'embarqua pour New-York et il ne tarda pas à se faire admettre dans un gang des plus célèbres de la ville, celui des Mau-Mau. Il participa à de multiples aventures et se fit connaître bientôt comme un chef dur et sans pitié, sachant manier le couteau avec une habilité redoutable. Il avait de l'argent à volonté, s'adonnait à tous les plaisirs, mais il n'était pas heureux. La nuit surtout il éprouvait un sentiment de culpabilité et de terreur. Il voulait se libérer de la vie du gang, mais il ne le pouvait pas.
Tribunal, prison, rééducation sous le contrôle d'un médecin psychiatre, séance d'exorcisme, rien n'apporta la moindre amélioration. Il était, comme dit de lui un responsable, " sur le chemin de la prison, de la chaise électrique et de l'enfer ". Le même hiver, il avait été arrêté dix-huit fois par la police.
Or, un jour, dans la rue d'un mauvais quartier de New-York, il rencontra un homme d'aspect chétif, mais qui paraissait n'éprouver aucune crainte. Il s'adressait à une foule de jeunes et leur annonçait l'Evangile. Certains semblaient se laisser gagner. Nicky, lui, se retranchait dans une attitude hostile. Mais le prédicateur s'avança vers lui et dit simplement: "Mon garçon, sais-tu que Jésus t'aime ?"
A lui, Nicky, dont le cœur était rempli de haine, quelqu'un venait de parler avec désintéressement et sympathie de l'amour du Sauveur. Ce langage le dépassait. Il s'enfuit et alla s'enfermer chez lui, mais sans pouvoir trouver le sommeil.
Peu de jours après, le prédicateur organisa une grande réunion d'évangélisation à laquelle il invita tous les gens de ce quartier mal famé. La réunion, on s'en doute, fut plus que troublée par le tapage des auditeurs. Mais l'évangéliste ne se découragea pas et annonça à ces jeunes, dont la plupart étaient des dévoyés, la bonne nouvelle du salut. Nicky était là, bien décidé, comme il disait, à ne pas "se laisser avoir ". Mais sa résistance fondit comme neige au soleil: " Je me sentis, dit-il, soulevé et emporté vers le ciel. Ni la drogue, ni les plaisirs ne m'avaient jamais apporté une joie comme celle que je ressentais maintenant. J'aimais Dieu, j'aimais Jésus, parce que Jésus m'aimait ".
Bientôt après, Nicky Cruz quitta ce mauvais milieu. Il se mit au service du Maître qui l'avait trouvé dans la fange du péché et qui l'avait sauvé. Il eut à cœur d'annoncer l'évangile a ses anciens compagnons et en particulier, parmi les drogués.
A vous, lecteur encore inconverti, nous voulons dire aussi: " Jésus vous aime". Ce message placé sous vos yeux vous dit, ou vous répète, que le Sauveur veut vous donner le bonheur que vous cherchez en vain sans lui. Il I'a acheté bien cher: Allez jusqu'à la croix de Golgotha, et vous saurez quel prix il a payé pour vous l'acquérir, si vous croyez en Lui.

BS 17 Août 1983: Une conscience délicate
Une jeune institutrice invitée à une réunion d’évangélisation reconnut son état de culpabilité devant Dieu et accepta Jésus pour son Sauveur. Peu de temps après, elle écrivit à l’évangéliste qu’elle avait entendu une lettre désespérée. Elle avouait que si elle avait réussi à l’examen qui lui avait ouvert la porte de l’enseignement, c’est parce qu’elle avait copié. Que devait-elle faire maintenant ? Détail émouvant: elle était seule au monde pour aider avec son salaire sa vieille maman. Elle aimait son métier, mais maintenant croyante, elle voulait se libérer de ce mensonge à quelque prix que ce soit
L’évangéliste l’invita à venir le voir. Ils prièrent ensemble pour demander à Dieu le chemin qu’il fallait prendre. Elle écrivit à son inspecteur pour avouer sa faute. Pas de réponse. Elle écrivit une seconde fois. L’inspecteur se rendit dans sa classe et lui dit: “J’ai bien reçu, vos deux lettres. Voyez-vous, dans l’enseignement, nous avons besoin non seulement de maîtres forts en calcul, orthographe, histoire ou géographie, mais de consciences. Vous n’êtes pas la seule à avoir commis cette faute, mais vous êtes la première qui me l’ait avouée. Restez là où vous êtes”.
Nous nous effrayons parfois en pensant aux conséquences que pourrait avoir un témoignage chrétien dans un monde qui ne veut pas de Dieu. Témoignons sans crainte, laissant à Dieu les conséquences.

BS 14 Novembre 89: Une communication secrète
Pendant une invasion de l’Ecosse, les ennemis avaient mis le siège devant une petite ville qui, contrairement à ce qu’ils prévoyaient, leur opposa une résistance acharnée. Les mois passaient et les défenseurs ne paraissaient pas vouloir se rendre.
Persuadés que la ville devait souffrir de la famine, les assiégeants envoyèrent un messager de paix au bas de la muraille. La réponse vint sans paroles, sous la forme de piques brandies à bout de bras. On y voyait suspendus des quartiers de viande, du poisson frais et d’autres victuailles. Cela voulait dire que la ville ne manquait pas de nourriture et en avait même en abondance, de sorte qu’elle n’avait aucune raison de capituler.
Elle disposait d’un long souterrain qui lui permettait d’aller se ravitailler beaucoup plus loin. Les ennemis cherchèrent vainement à découvrir ce passage et finalement levèrent le siège.
C’est ainsi que les croyants, assaillis par le diable, n’ont rien à craindre, car eux aussi disposent par la prière d’un invisible et inviolable passage vers les ressources illimitées de Dieu.
Qu’il m’est doux, ô mon Dieu, De t’avoir pour mon Père ! Tu me suis en tout lieu. Oui, ta grâce m’éclaire, Tu reçois ma prière,Ton regard est sur moi, Et tu soutiens ma foi.

BS 14 Novembre 1987: Réciter au lieu de compter
On s’affairait sans bruit dans le bloc opératoire. Un cas urgent et grave avait bouleversé l’emploi du temps du chirurgien.
Sous ses ordres les aides préparaient une jeune femme étendue sur la table. Le médecin anesthésiste se pencha vers elle et lui fit ses recommandations: “ Respirez normalement et comptez lentement.
— Je préfère, si cela ne vous fait rien, réciter le Psaume 23, répondit la malade.
Surpris et ému le chirurgien acquiesça:
“ Oui Madame, récitez ce psaume; j’ai bien besoin de l’entendre “.
La patiente commença d’une voix paisible: L’Eternel est mon berger: je ne manquerai de rien Même quand je marcherais par la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrai aucun mal car tu es avec moi: ta houlette et ton bâton ce sont eux qui me consolent... “. La voix baissait, l’anesthésie produisait son effet et les dernières paroles ne furent plus qu’un murmure: “ Oui, la bonté et la grâce me suivront tous les jours de ma vie et mon habitation sera dans la maison de l’Eternel pour de longs jours “. Chacun dans l’équipe maîtrisait son émotion. Sur un signe du chirurgien, l’opération commença
Quel était le secret de cette malade ? Où puisait-elle sa confiance ? Elle connaissait personnellement Jésus comme son Berger et se reposait sur lui. Elle lui remettait en paix l’issue de l’opération.
Jésus avec elle pour les jours qu’il lui accorderait encore sur la terre; elle là-haut avec Jésus s’il la prenait auprès de lui.

BS 22 Août 1983: Un témoignage
Lorsqu’on le fit entrer à l’hôpital, il n’avait plus sa connaissance. Le lendemain matin, le médecin s’approcha de son lit et lui dit: “Comment ça va ? Me voyez vous ? — Non, Monsieur. — Je pense cependant que vous allez mieux... Vous ne ferez pas encore cette fois le grand voyage.— Mais je n’ai pas peur de le faire, dit le malade, ma dette est payée”. Le docteur crut qu’il délirait. “Comment, votre dette est payée, et vous avez une quittance” dit-il en souriant. — Bien sûr.— Où est-elle ? reprit le médecin. — Prenez le petit livre qui est dans mon costume. Lisez dans la première épître de Jean, chapitre premier, verset 7: “Le sang de Jésus Christ, le Fils de Dieu, nous purifie de tout péché”. Christ a pris à son compte mes péchés et il s’est présenté devant Dieu pour les expier. Dieu l’a frappé selon sa justice et sa sainteté. Il est mort pour moi et son sang répandu expie tous mes péchés.”
Le docteur écoutait cet homme qui, avec une pleine conviction, confessait sa foi: Qu’a-t-il fait de ce témoignage ? Dieu le sait.
Par ce petit feuillet, ce témoignage vous est répété. Qu’en ferez-vous ? Vous pouvez n’en tenir aucun compte: c’est peut-être pourtant le dernier appel que Dieu vous adresse. Recevez-le, venez à Jésus pour obtenir le pardon de vos péchés: c’est ce que nous désirons de tout notre cœur.

BS 3 Sptembre 1988: Caché sous le lit
La scène se passe au Brésil. Un cambrioleur s’est introduit un soir dans une maison. Entendant du bruit, vite il se glisse sous un lit. A son grand effroi, tous les membres de la famille se rassemblent dans la chambre où il est caché. Et voilà que le père s’assied justement sur ce lit, prend un livre, en lit une page à sa femme et à ses enfants. Ce sont de magnifiques paroles; jamais notre voleur n’en a entendu de pareilles. La lecture terminée, toute la famille se met à genoux pour la prière. Le père semble s’adresser à un ami présent. Jamais notre homme n’aurait pensé qu’on puisse parler à Dieu avec autant de confiance et de liberté.
Puis la famille se retire et la maison devient silencieuse; chacun s’est endormi. Alors l’intrus rampe hors de sa cachette et, encore tout tremblant, quitte précipitamment la maison sans emporter rien d’autre que le mystérieux livre noir resté sur la table.
C’est une bible, qu’il se met à lire avec assiduité. Au fur et à mesure, une conviction s’affirme en lui: le secret du véritable bonheur est contenu dans ce livre ! Des mois s’écoulent, et un jour il s’approche de Dieu par Jésus Christ. lui confesse ses péchés et obtient le pardon.
Que lui reste-t-il à faire ? A rapporter la précieuse bible à ses propriétaires en leur racontant son histoire. Alors, dans la même chambre, à genoux, le père de famille et le voleur remercient le Seigneur ensemble d’avoir fait d’eux des frères en Jésus Christ.

BS 22 Août 87: Corfou: le Pénitentier
Sur le fronton de l’entrée de la prison de Corfou ville principale de l’île du même nom, on peut lire l’inscription suivante, peinte en grosses lettres noires sur le mur blanc: Je ne veux pas la mort du pécheur, je veux qu’il revienne de sa voie mauvaise, afin qu’il sache ce qu’est la vie.
Quel est l’administrateur qui a eu l’idée de faire écrire sur le mur de ce lieu sinistre ces mots tirés du livre du prophète Ezéchiel (33. 11)? Espérait-il par des méthodes bien élaborées réformer et améliorer ses prisonniers ? Il a dû alors essuyer bien des déceptions.
Un ami chrétien voulut visiter ce pénitencier pour y rencontrer un détenu lourdement condamné. Il se heurta à un refus catégorique de la part des autorités.
Mais, dans sa cellule si bien protégée, le prisonnier avait eu une autre visite. Quelqu’un que personne n’avait vu avait pénétré. Par le moyen d’un tract évangélique qu’un inconnu avait envoyé, Dieu était entré dans la cellule, avait parlé au délinquant et lui avait révélé son grand salut.
Pour lui maintenant tout était changé. Même les murs de son cachot n’avaient plus la même couleur: le ciel y avait pénétré. Il lisait la Bible, attendait le Seigneur et témoignait pour lui.
A ce même ami qui n’avait pu le visiter, il écrivit un jour: “ Si vous étiez dans ma cellule en ce moment à travers les barreaux vous verriez onze hommes à genoux dans la cour, en train de prier “. Il leur avait parlé de Christ et ils avaient, eux aussi, écouté Dieu.

BS 17 Août 88: Un esclave libéré
Né d’un père alcoolique et d’une mère volage Eric avait eu une enfance malheureuse. Le dernier milieu scolaire religieux qu’il avait fréquenté l’avait toutefois marqué. Il se posait parfois des questions sur la justice de l’homme devant Dieu et sur le but de la vie. Adolescent, livré à lui-même, Eric subit de mauvaises influences et finit par s’adonner à la drogue, poison qui peu à peu détruisit son esprit et son corps
Pendant sept ans Eric mène une vie de vagabond. Trois cures de désintoxication volontaires sont sans résultat. Finalement, au fond de la déchéance physique et psychique, il est hospitalisé dans un centre psychothérapique, puis recueilli dans un foyer( S.O.S.jeunes ). Mais le naufrage se poursuit. Eric se procure toujours de la drogue; il sent de jour en jour le spectre de la mort s’approcher, mais il ne peut résister. Un soir, assis sur les marches d’une église, il sent la mort toute proche. Glacé d’effroi, il croit entendre ces paroles:Cette fois, tu ne m’échapperas pas. Il a l’impression que Satan et ses démons sont là pour l’engloutir et régler définitivement son sort. Il réussit à se lever pour aller dans le foyer chrétien où il rencontre un groupe d’amis en train de prier. D’un seul coup, il sent son fardeau tomber, une joie l’envahit et il comprend que Dieu lui pardonne ses péchés en vertu du sacrifice de Christ. ..Il dira plus tard combien, en cet instant, il sentit le Seigneur près de lui. Ce fut le point de départ de précieuses expériences en compagnie de Celui qui l'avait attiré à lui.

BS 6 Octobre 93: En Colombie
L’autobus roulait depuis longtemps. La plupart des voyageurs somnolaient. La région n’était pas très sûre et il faisait nuit.
Pedro, l’évangéliste, eut soudain la conviction que Dieu lui demandait de descendre du car. Il se leva donc et pria le chauffeur d’arrêter pour le laisser sortir. Mais celui-ci ne ralentit même pas, se refusant à l’abandonner dans la nuit au milieu d’une région hostile. Notre ami insista, précisant que c’était Dieu qui lui demandait de s’arrêter là. Le chauffeur obéit alors et déposa son passager. Le car repartit dans la nuit.
Tandis qu’il était là sur la route, demandant à Dieu de le diriger, Pedro aperçut une lumière. Il marcha vers elle et frappa à la porte de la maison éclairée. Un homme vint lui ouvrir et lui demanda ce qui l’amenait à cette heure tardive. Pedro raconta simplement comment Dieu lui avait demandé de s’arrêter là. Alors l’homme l’introduisit dans la maison.
La famille était réunie, et la Bible ouverte sur la table. Le père avait justement prié Dieu d’envoyer quelqu’un pour leur expliquer ce qu’ils venaient de lire.
Impressionnés par la manière dont cette rencontre avait été dirigée, tous étaient prêts, à travers les réponses de Pedro, à entendre la voix du Seigneur. Et tous purent se réjouir et louer Dieu jusque tard dans la nuit.

BS 4 Septembre 86: Sa première descente en parachute
Un jeune chrétien commençait son service militaire dans l’armée de l’air. Il faisait partie d’un groupe de cinq parachutistes. Avant l’envol, il avait lu rapidement dans sa Bible le psaume 145. Survint une violente tempête de neige. Le pilote perdit le contrôle de l’avion et les cinq hommes furent éjectés tous ensemble dans le vide plus tôt que prévu.
Pour notre ami, cela débutait mal. C’était sa première descente et, dans sa hâte, il avait mal attaché le harnachement autour de ses reins. Le voilà lancé dans l’espace, n’ayant qu’un seul pied fermement assuré et l’autre pendant dans le vide.
Alors lui revinrent en mémoire plusieurs versets du psaume 145 qu’il avait lu avant le départ. Ecoutez ces textes: “L’Eternel soutient tous ceux qui tombent... Il est près de tous ceux qui l’invoquent... Il entend leur cri et les sauve” (Psaume 145. 14 18 19).
Notre parachutiste fit une fervente et courte prière au Seigneur, un appel à la force d’En Haut et, respirant avec peine dans l’air glacé, il rassembla toute son énergie. Plié en deux, il réussit à assurer son pied dans l’étrier ballottant et, avec précaution, il put reprendre la position de descente normale et arriver ainsi au sol sain et sauf. Là, il défit la ceinture, se releva et dit tout simplement, mais du fond de son cœur:
“Seigneur, Merci !” Dieu avait entendu son cri et y avait répondu.
En combien d’occasions semblables n’a-t-il pas exaucé ceux qui l’invoquent, c’est-à-dire ceux qui crient vers lui? Regarder à lui avec confiance, c’est trouver la force au temps de la détresse pour connaître la délivrance.

BS 14 Août 85: Domaine interdit
Laurent avait étudié les sciences occultes, le yoga, la magie noire et l’hypnose.
Sur le point d’ouvrir un cabinet de guérisseur dans la banlieue parisienne, il reçut une invitation pour une réunion évangélique. Etant d’un naturel curieux, il accepta l’invitation, et ce soir-là le message le remua profondément. Il y retourna plusieurs fois et la Parole de Dieu s’imposa à lui.
Il décida de rencontrer l’évangéliste et lui raconta ce qu’étaient ses occupations, mais aussi quel malaise il éprouvait maintenant à exercer ses pratiques. L’évangéliste l’écouta, stupéfait, et, pour toute réponse, lui recommanda la lecture de Deutéronome 18, 9-14.
Rentré chez lui, Laurent prit sa Bible et lut. La conclusion du passage était sans équivoque: Pour toi, l’Eternel, ton Dieu, ne t’a pas permis d’agir ainsi. Il se leva, prit tous ses livres de sciences occultes et les brûla. Il rassembla tout son matériel de guérisseur, pendules et talismans, et alla les jeter dans la Seine.
Ecoutons ce qu’il écrivit plus tard: « Qui que tu sois, je te mets en garde: si tu n’as pas encore fait d’expériences dans le domaine occulte, ne commence jamais; si tu as pratiqué ces choses, abandonne-les aussitôt... Il n’y a qu’un seul chemin et c’est une Personne, Jésus Christ. Il est le chemin, la vérité, la vie. Si tu crois en lui tu auras la vie en abondance avec la paix du cœur.

Connaissez-vous l'histoire de Mary Jones ?
C'était une petite Anglaise vivant au sein d'une famille pauvre, au début du 19ème siècle.
Lorsqu'elle eut dix ans, elle commença à travailler pour gagner sa bible: elle balayait les planchers, gardait les vaches, vendait les œufs de deux poules qu'on lui avait données, charriait l'eau, racommodait des vêtements. Elle conservait dans une boîte les quelques sous que lui procurait son travail. Elle économisa ainsi l'équivalent de 8 500 francs. le prix d'une bible à l'époque.
Un jour, elle fit nu-pieds les 40 km qui la séparaient de la ville. Elle arriva le soir fort tard, fourbue et les pieds meurtris et frappa a la porte d'un pasteur. Quel désespoir quand celui-ci lui dit que toutes ses bibles étaient vendues ! La voyant pleurer, le pasteur ému, lui donna une bible promise à un ami et Mary put regagner son village avec ce trésor pour lequel elle avait tant peine et lutté.
Son initiative fut a l'origine de la création d'une Société Biblique qui a répandu des centaines de Bibles dans le monde entier.
En toute loyauté: avons-nous la même avidité pour la Parole de Dieu ?

BS 14 Juillet 89: Rien
Le 14 Juillet 1789, il y a juste 200 ans, alors que le peuple de Paris venait de prendre la Bastille, le roi Louis XVI écrivait dans son journal où chaque jour il consignait les événements importants: "Rien". C'est que, pour lui n'avaient d'importance que les chasses et autres distractions.
Ignorance ou inconscience ? Je ne sais. En tout cas, I'une est aussi coupable que l'autre. Il n'était pas permis au roi de méconnaître ou de sous estimer un tel mouvement populaire. On peut dire que son attitude irresponsable lui a coûté finalement et son trône et sa vie.

BS 16 Juillet 87: Les quatre miracles d'Israël
Tous ceux que la prophétie intéresse demeurent attentifs à l'évolution du petit état d'lsraël. Dans une conférence, le rabbin L. parlait des "quatre miracles" d'Israël que nous résumerons sommairement.
1er miracle: la langue. En 1948, de retour sur leur territoire les Juifs représentaient 70 langues différentes. Aujourd'hui la langue hébraïque est de nouveau parlée, écrite, et lue par toute la nation juive.
2ème miracle: I'économie rurale. En 1 948, Israël n'était que marécages au Nord, désert au Sud, et il n'y avait pas de paysans. Israël possède maintenant une agriculture de pointe que beaucoup lui envient.
3ème miracle: I'unité du peuple. En 1948, les hommes qui s'installaient en Israël arrivaient de 90 pays différents. En moins de 25 ans un peuple homogène s'est constitué.
4ème miracle: la paix militaire Quatre attaques ont été lancées contre ce pays depuis sa renaissance, avec des forces qui dépassaient souvent 40 contre un sans parvenir à l'anéantir. Et, devant la puissance protectrice de Dieu, le rabbin concluait alors: "une chose est claire, ce n'est pas nous qui avons livré bataille et vaincu nos ennemis".
Mais, pour nous chrétiens le plus grand miracle qui se soit produit en Israël, n'est-il pas que le Seigneur Jésus y soit né à Bethléem, mort à Golgotha pour nous sauver, et ressuscité en puissance et en gloire le troisième jour ?

BS 13 Juillet 88: L'amour: la loi de l'humanité
Lansbury, homme politique anglais, dit un jour à un journaliste: « Après une longue expérience de la vie, je suis devenu beaucoup moins absolu sur nombre de questions. D'autres, au contraire, ont pris à mes yeux un caractère de certitude complète. Je ne doute plus de l'existence de Dieu. Je suis convaincu que la prière est une réalité et qu'elle a de la puissance. J'ai l'assurance intime de l'éternité de l'existence. Je reconnais donc comme rigoureusement vrais les enseignements du Seigneur Jésus Christ. Il m'a appris en! entre autres que l'amour est la grande puissance rédemptrice du monde. Aussi, nous aurons beau légiférer, il n'y aura ni paix, ni contentement, ni bonheur, tant que l'amour ne sera pas la loi de l'humanité ».

BS 12 Février 90: Le cascadeur
Il y a bien des années vivait en Amérique, l'artiste Mac Waverly, célèbre par ses acrobaties audacieuses sur des avions en vol Il s'appelait lui-même le "maître de la mort". A l'aide d'un trapèze accroché sous un avion, il effectuait à trois cents mètres de hauteur des tours vertigineux que d'autres n'auraient pas réalisés sur le sol. Sur le fuselage, il se promenait avec des échasses; les ailes lui servaient de court de tennis; il sautait de son avion à un autre ou dans une voiture ou un train en marche...
Beaucoup pensaient que ses folles audaces finiraient par lui être fatales. Mais le célèbre cascadeur devait rencontrer la mort d'une autre manière. Une nuit, il tomba de son lit et se fractura la colonne vertébrale. Tous les soins prodigués furent vains.
Le vrai "maître de la mort" c'est Dieu. C'est lui qui fait "retourner l'homme jusqu'à la poussière et dit: Retournez, fils des hommes" (Psaume 90. 3). Il tient chacune de nos vies dans sa main.

GRANDS HOMMES

BS 15 Novembre 1993: Le juge et le condamné
Charles Colson est cet ancien conseiller du président Nixon, compromis dans l’affaire de Watergate et emprisonné ensuite durant plusieurs mois. Devenu chrétien, il se consacre à l’évangélisation des prisons américaines. A son groupe Amitiés Prisons se joignent souvent des visiteurs bénévoles pour rendre témoignage devant les prisonniers.
Après une de ces visites, au moment de passer au contrôle de la sortie, Colson constata qu’un des bénévoles, le juge Clément, n’avait pas suivi le groupe. Il revint sur ses pas et le trouva dans la cellule du détenu James Brewer. «Juste une minute, dit le visiteur à Colson. C’est important. Voyez-vous, c’est moi qui ai condamné James à la plus lourde peine. Mais maintenant il est mon frère et nous avons besoin d’une minute pour prier ensemble».
«Je restai pétrifié sur le seuil de la cellule, raconte Colson. Devant moi il y avait deux hommes; l’un avait le pouvoir, l’autre n’en avait aucun; l’un était un Blanc, l’autre un Noir; l’un avait condamné l’autre. Partout ailleurs que dans le royaume de Dieu, ce détenu aurait été prêt à tuer ce juge de ses mains nues. Mais là ils étaient un, et leur visage reflétait une extraordinaire expression d’amour tandis qu’ils priaient ensemble.
En sortant de la prison, le juge Clément, très ému, m’expliqua qu’il avait prié pour Brewer chaque jour depuis qu’il l’avait condamné, quatre ans auparavant».

BS 24 Décembre 93: Lequel est libre ?
Bernard Palissy, le célèbre potier émailleur du temps de la Renaissance, fut mis en prison par le Parlement à cause de sa foi.
Le roi Henri III désirait vivement garder ce sujet qui était le seul artisan du temps capable de lui fabriquer de la vaisselle précieuse en terre cuite.
Comme ni les menaces ni les promesses ne produisaient aucun effet sur le prisonnier pour lui faire renier sa foi, le roi se rendit en personne dans la prison, et lui demanda d'abjurer:
«Si vous ne le faites pas, ajouta Henri, je me verrai forcé de vous laisser condamner à mort.
- Sire, répondit Palissy, est-ce le roi de France à qui j'entends dire: Je serai forcé ?
Je ne suis qu'un pauvre potier, un des plus petits sujets de Votre Majesté et de plus aujourd'hui prisonnier, mais aucune puissance au monde ne peut me forcer à agir contre ma conscience. Vous êtes un des plus puissants maîtres de la terre et vous dites: Je suis forcé. Sire, lequel de nous deux est libre ?"

BS 9 Novembre 91: Force explosive
Einstein écrivait en 1948: « Le seul vrai problème de tous les temps se trouve dans le cœur et les pensées des hommes. Il ne s'agit pas d'un problème physique, mais d'un problème moral. Il est plus facile de modifier la composition du plutonium que le mauvais esprit d'un individu. Ce n'est pas la puissance d'explosion d'une bombe atomique qui nous effraye, mais la puissance de méchanceté du cœur humain, sa force d'explosion pour le mal ».

BS 9 Mai 89: Témoignages de trois hommes célèbres
MICHEL-ANGE: sculpteur et peintre
Il laissa un testament dans lequel on lit ces mots
"Je remets mon âme à Dieu. Je meurs dans la foi au Seigneur Jésus qui est mort pour mes péchés J ai l'assurance de la vie éternelle".
Isaac NEWTON mathématicien, physicien et astronome.
Il supporta avec patience une perte de mémoire a la fin de sa vie. Il dit un jour: «Si seulement je peux conserver au moins le souvenir de ces deux choses: que je suis un très grand pécheur, et que Jésus est un très grand Sauveur".
GEORGES WASHINGTON: premier président des USA.
Il écrivit ceci: "Ma prière constante est que le Seigneur, dans sa riche bonté, daigne nous disposer à pratiquer la justice, à aimer la charité, à nous comporter avec douceur, humilité et dans un esprit de paix et de tolérance mutuelle C'était ce qui caractérisait le Seigneur Jésus lui-même".